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de la Guerre 1914 - 1918, paru dans le Journal L'Illustration.  L'Illustration Sources: "René Alloin" |
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Henri Joseph Eugène LITTAYE (1873-1917) Né le 17 mai 1873 à Saint-Pierre et Miquelon. Décédé des suites d’un naufrage le 9 octobre 1917 à Newport (Monmouthshire, Pays de Galles, Grande Bretagne), où il a été inhumé le 12 octobre 1917. Capitaine au long cours de la marine marchande. Chevalier de la Légion d’honneur le 28 février 1915. Reconnu « Mort pour la France » le 22 juin 1918. Epouse le 16 Octobre 1899 à Belvès (Dordogne) Madeleine Monnier (1876-1963). Cinq enfants sont issus du mariage, Edouard (1901-1920) *, Madeleine (1903-1989), Marie-Paule (1907-1993), Robert (1909-1992), Simone (1915-2002). |
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----- 1890-1891 premier voyage sur le 4 mâts «Dunkerque». Officier de la marine marchande: capitaine au long cours. Plus jeune commandant de la compagnie des Chargeurs réunis. ----- 1913 : quitte la compagnie des Chargeurs réunis et devient capitaine-expert au port de Dunkerque. ----- 1914 : le 5 août, quoique dégagé d’obligations militaires (âge et enfants), s’engage en qualité d’enseigne de vaisseau de 1ère classe. Affecté au dragage des mines devant les côtes belges, il reçoit le commandement de 4 dragueurs basés à Dunkerque. ----- 1915 : le 20 février à 15 heures, son navire, la « Marie », saute sur une mine. Il est recueilli par un torpilleur, grièvement blessé à la tête et à la jambe droite. A la suite de cette blessure, Henri Littaye est décoré : ----- De la Légion d’honneur sur son lit d’hôpital à Dunkerque. ----- De la Croix de guerre avec palmes, à Mende au cours de l’été 1915. En novembre 1915, il est appareillé de la jambe à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, et en janvier 1916, il est réopéré des os du genou; en avril, il marche avec des béquilles. Le 31 décembre, il est rayé des contrôles militaires pour infirmité incurable résultant des ses blessures, et admis à une pension de retraite. |
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Entré en juillet à la «Société maritime nationale» (S.M.N) à Paris comme Capitaine d’armement, il crée ensuite l’agence du Havre de cette société et en prend la direction. La famille s’installe en 1917 au Havre.
La S.M.N avait en charge la réception des navires achetés à l’étranger qui constituaient la flotte charbonnière des Chemins de fer de l’Etat, flotte dont la S.M.N, assura l’exploitation durant toute la guerre 14/18. ----- 1917 : subrécargue sur le navire «Le Robur» qui assurait le transport de charbon de Fowey (Grande-Bretagne) à Cherbourg. Sur sa route aller, le bâtiment coulait, et Henri Littaye décédait des suites de ses blessures le 9 octobre. Il fut enterré à Newport au pays de galles (GB). * Edouard LITTAYE, fils d’Henri, est décédé lors du naufrage du paquebot «Afrique» en 1920. Une plaque commémorative, sur laquelle figure également Henri LITTAYE, a été déposée au cimetière de ROSENDAËL. |
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----En mai 2008 une rencontre remarquable a eu lieu entre un membre de la famille Littaye et les plongeurs locaux. Le plongeur Dunkerquois Jean-Paul Bellart avait retrouvé, après de longues recherches, une petite fille d'Henri Littaye aux Etats Unis. Il s'agit de Mary Tiene, qui partie de France en 1956 pour les Etats Unis, s'était finalement installée dans le New-Jersey. |
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"Equipe dkepaves": "René Alloin": "Mary Tiene, Françine Georges, le Général E. Littaye." |
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